
Le Parlement éthiopien a désigné le 1 novembre pour la première fois une femme à la tête de la Cour suprême, le dernier poste en date d’une série de nominations de femmes à de hautes fonctions, dont la présidence, a annoncé un haut fonctionnaire.
La nomination de Meaza Ashenafi comme présidente de la Cour suprême fait suite aux décisions en octobre du Premier ministre Abiy Ahmed de désigner une femme à la présidence du pays, à un poste plutôt honorifique, et, dans son gouvernement de 20 ministres, de donner la moitié des portefeuilles aux femmes.
« La marche de l’Éthiopie vers la parité entre les sexes aux postes clés de direction se poursuit sans relâche », a écrit sur Twitter Fitsum Arega, un conseiller d’Abiy Ahmed. « Meaza Ashenafi est l’une des avocates les plus expérimentées d’Éthiopie et une militante des droits des femmes », a-t-il ajouté.