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Tanzanie : le conseil d’administration du FMI approuve le décaissement immédiat de 153 millions $

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(Agence Ecofin) – L’institution a fait état de « bons progrès » dans la mise en œuvre des réformes économiques, tout en recommandant à la Banque centrale de se tenir prête à resserrer sa politique monétaire et à permettre une plus grande flexibilité du taux de change pour faire face aux chocs externes.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, dans un communiqué publié lundi 24 avril, que son conseil d’administration a approuvé le décaissement immédiat d’une nouvelle tranche de prêt de 153 millions de dollars en faveur de la Tanzanie, tout en soulignant de « bons progrès » dans la mise en œuvre des réformes structurelles dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Le décaissement de ce nouveau financement se situe dans le cadre de l’accord de facilité élargie de crédit (FEC) conclu entre Dodoma et le Fonds en juillet 2022. Il portera les décaissements cumulatifs au titre de ce programme de financement, d’un montant global de 1,046 milliard de dollars, à environ 304,7 millions de dollars.

Le FMI a précisé dans son communiqué que des progrès remarquables ont été réalisés dans la mise en œuvre des réformes accompagnant le programme de financement, malgré un contexte économique mondial difficile.

« Le programme de réformes économiques de la Tanzanie progresse. Tous les critères de performance quantitatifs et les objectifs indicatifs pour décembre 2022 ont été atteints. Les objectifs structurels consistant à préparer et à commencer à mettre en œuvre un plan pour résorber tous les arriérés de dépenses et à soumettre au Parlement les amendements à la loi sur les banques et les institutions financières ont été atteints plus tôt que prévu ».

L’institution a également estimé que les efforts visant à renforcer la mobilisation des recettes publiques et à améliorer l’efficacité des dépenses contribueront à créer la marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour financer les investissements prioritaires et les dépenses sociales, tout en préservant la viabilité de la dette.

Elle a par ailleurs recommandé à la Banque centrale de se tenir prête à resserrer sa politique monétaire en cas de nécessité, et à permettre une plus grande flexibilité du taux de change pour faire face aux chocs externes.

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