C’est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres au Kenya : des jeunes gens ont pris d’assaut les locaux du Parlement ou étaient rassemblés des députés qui statuaient sur la nouvelle loi des finances.
Son adoption malgré le refus d’une frange de la population a conduit à de violents des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Ce mardi noir plusieurs manifestants ont trouvé la mort.
La police a fait usage de gaz lacrymogène, bilan plusieurs blessés et des centaines d’arrestations.
Dans la foulée, de nombreux commerces ont été vandalisés dans la capitale Nairobi et un couvre-feu est entré en vigueur. Le président kényan s’est adressé à la nation affirmant que les ces protestations qu’il juge légitimes sont soutenue par des groupes de criminels organisés. Il a annoncé un important dispositif sécuritaire dans la capitale pour un retour au calme: les événements d’aujourd’hui marquent un tournant décisif dans notre capacité à répondre aux graves menaces sur notre sécurité nationale. Je tiens à rassurer toute la nation , le gouvernement a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise plus, quel qu’en soit le coût. »
Des manifestations et des affrontements ont également eu lieu dans plusieurs autres villes du Kenya.
Après son adoption au parlement, la loi de finances devrait être approuvée cette semaine par le président Ruto.