Soumaila B Coulibaly un jeune cadre de la Diaspora Malienne résident au Canada.
A son Excellence Monsieur le Président de la Transition Malienne Colonel Assimi Goïta ,
J’ai écouté avec beaucoup d’attentions et intérêts l’adresse du Colonel Assimi Goita à la nation à cette veille du 10 décembre dédié à L’Espace d’Interpellation Démocratique au Mali -EID.
Dois-je demander s’il y’ en aura un au Mali cette année 2021 ?
Qu’à cela ne tienne, j’en profite pour interpeller le Colonel Goita !
Tout d’abord, je dois exprimer ma déception du discours du Colonel qui contraste avec la réalité.
Mieux, mon Colonel, Vous-mêmes, vous ne croyez pas à votre propre discours !
Votre langage corporel durant toute l’adresse vous trahissait amplement.
Oui ! Mon colonel, on doit se parler ! Oui ! Mon colonel, il y’a de la tension !
Mais mon colonel ! Je dois être fidèle à ma réputation républicaine d’être franc et direct.
Mon colonel, les assises qui commencent demain sont déjà mortes nées !
Mon colonel, pensez-vous qu’on a des assises avec le premier Ministre Soumeylou Boubeye Maïga, la ministre Bouare Fily Sissoko , Dr OUMAR MARIKO, j’en passe derrière les barreaux ?
Si on a le premier ministre Moussa Mara intimidé ?
Si le premier ministre Dr. Boubou Cissé doit s’exiler ?
Le ministre Tiéman Hubert Coulibaly exilé ?
Un mandat d’arrêt contre Karim Keïta ?
Mon colonel, vous prononcez un discours, mais les faits vous trahissent !
Pour ma part, je suis un optimiste, cependant, aussi longtemps qu’on va aller aux assises avec cette JUSTICE à la cabale et sélective. Nous n’aurons jamais un Mali Uni et travaillant tel que rêvé par NOUS TOUS !
Mon colonel, les assises sont mortes nées si on devrait les faire seulement avec un discours qui nous trahit nous-mêmes !
Enfin, en ce jour de l’EID, je réaffirme mon attachement aux idéaux de mars 91 en tant qu’ancien leader estudiantin [AEEM].
Je joins ma voix à celle de Me Mountaga Cheick TALL pour me porter en faux contre les propos de notre Camarade premier ministre Choguel Kokalla Maiga qui nous a tous offensé avec ses propos désobligeants vis-à-vis du mouvement démocratique.
A l’entame de ces assises, certes mortes nées, le Camarade Choguel doit présenter des excuses.
Mon Colonel, enfin, un autre grand général disait un jour :
‘’ Vous vous voulez réunir les démocrates pour discuter de l’avenir de la Bosnie Herzégovine, mais vous les emprisonner et les fait exiler’’
Garde-à-vous, Mon colonel !
Le Républicain,
