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Le chef de la junte tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, s’est envolé vendredi 5 août pour Doha (Qatar). L’objet de ce voyage : la signature d’un accord de paix avec les rebelles dès lundi.
Les pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés ont débuté en mars, après plusieurs reports, pour mettre fin à des décennies de troubles et d’instabilité dans ce pays de 16 millions d’habitants, qui a connu plusieurs coups d’État.
Au lendemain de la mort du président Idriss Déby Itno, tué au front contre des rebelles en avril 2021, son fils, le jeune général Mahamat Idriss Déby Itno, avait été proclamé président à la tête d’un Conseil militaire de transition de 15 généraux.
ARRIVEE DU PCMT A DOHA
Il avait aussitôt promis des élections libres et démocratiques dans un délai de 18 mois, après un « Dialogue national inclusif » avec toute l’opposition politique et tous les innombrables mouvements rebelles précédé de négociations de paix avec une cinquantaine de groupes armés. Après cinq mois de négociations à Doha, la signature d’un accord de paix entre la junte et des groupes armés est attendue lundi.
L’un des principaux groupes armés, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), à l’origine de l’offensive partie de Libye qui a coûté la vie à l’ancien dirigeant Idriss Déby, n’a pas encore annoncé s’il allait parapher, ou non, l’accord .