L’administration américaine veut consacrer 55 milliards de dollars sur trois ans au continent, alors que la Chine y avance ses pions à coups de grands projets.
Alors que des dizaines de dirigeants africains sont reçus à Washington dans le cadre du sommet Etats-Unis -Afrique, le président Joe Biden a transmis sa volonté de rétablir un contrat de confiance entre le pays qu’il dirige et ceux du continent.
S’exprimant lors d’un forum des affaires organisé pour le sommet, le chef d’état a énuméré les nombreux accords conclus et rappelé les grandes lignes d’investissement pour le développement du continent africain.
« Je pense que les États-Unis, nous n’avions pas tendance à prendre nos entreprises du secteur privé par la main, vous ne voyez pas un président américain prendre des entreprises du secteur privé n’importe où dans le monde, alors que, d’autres pays, comme le président Macron part à l’étranger par exemple qui prend les entreprises françaises avec lui, d’autres dirigeants ouvrent des portes pour leurs entreprises. Je pense que pour les États-Unis, c’est ce que nous faisons le plus maintenant. » a déclaré Florizelle Liser, Corporate Council on Africa,.
Le président américain Joe Biden a mentionné dans son discours les projets de centrales solaires en cours en Angola, évalués à deux milliards de dollars. Un thème qui a conduit le président Lourenço à partager l’expérience angolaise dans le panel du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures, un programme qui devrait avoir la plus grande allocation financière.
« L’Angola et l’Afrique ont avant tout besoin d’accéder aux financements pour développer les infrastructures, mais pour que cet accès soit efficace, nous devons savoir comment accéder à cette ressource. Souvent ce qui nous manque c’est de connaître ou de maîtriser les mécanismes et surtout les processus qui nous permettent d’obtenir le feu vert pour utiliser ces ressources. » a dit le Ministre de l’énergie et de l’eau de l’Angola, João Baptista Borges.
L’administration Biden va accompagner les investisseurs américains et africains et travaille déjà dans ce sens.
« Notre objectif, alors que nous nous dirigeons vers la fin du sommet, va être d’identifier les domaines clés de suivi et de collaboration afin que ces différents investissements se concrétisent. » a expliqué Ramin Toloui, secrétaire adjoint aux affaires économiques et commerciales du département d’Etat.
La deuxième journée du sommet a également été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre les États-Unis et la Zone de libre-échange continentale africaine, un accord qui, pour M. Biden, rapprochera encore davantage les deux côtés de l’Atlantique.