Après l’évacuation, l’attente. Ce vendredi après-midi, vingt-quatre heures après la fermeture du foyer Bara par son gestionnaire Coallia, à Montreuil, plusieurs dizaines de personnes espéraient encore trouver refuge dans les anciens locaux de l’Afpa.
Ceux-ci ont été réquisitionnés par la mairie pour loger les travailleurs migrants, le bâtiment où ils vivaient étant vétuste. Fin septembre, une partie des locataires y avaient déjà déménagé, mais un grand nombre de résidents étaient restés au foyer historique.
Certains reprochant à Coallia -qui a organisé le déménagement – de ne pas être claire sur les conditions d’accès au site. D’autres accusant les représentants du foyer, installés depuis septembre à l’Afpa, de faire rentrer leurs proches en priorité.
Des questions en suspens
Vendredi, la mairie de Montreuil – qui rappelle que la gestion du site de l’Afpa relève désormais de Coallia – affirmait que « toutes les personnes qui dormaient à Bara devaient être hébergées à l’Afpa ».