
Introduction :
Entre satire et politique, Mali-Info vous propose une interview imaginaire et pleine d’humour avec Mohamed Chérif Haïdara, ex-timonier du CSDM, aujourd’hui “en exil volontaire” à Conakry.
Dans ce dialogue fictif, le personnage — mélange de mégalomanie, de nostalgie et d’improvisation diplomatique — répond à toutes les questions avec un aplomb inébranlable.
Attention : toute ressemblance avec des faits réels, des organisations existantes ou des voitures trop belles de Bamako serait purement… humoristique !
1. Mali-Info :
Mohamed Chérif Haïdara, est-il vrai que depuis le 9 février 2024, une plainte pour usurpation de titre de président du CSDM a été déposée contre vous par la vice-présidente du CSDM-France, Mme Nana Kadidia Sissoko ?
Haïdara Mohamed Cherif :
Non, pas du tout ! J’ai quitté Bamako parce qu’on a tiré sur ma voiture — qui est la plus belle de Bko ! Je suis toujours le président du CSDM, car le mouvement est né dans mon salon. Nous étions cinq ce jour-là, fondateurs à vie !
2. Mali-Info :
Il nous revient pourtant que vous auriez fui par moto-taxi, un « Télimani»… pouvez-vous confirmer ?
Haïdara :
(Rires) Faux, archifaux ! Je suis arrivé à Conakry par mon jet privé. Toutes ces histoires viennent du CSDM version Baidy, qui lui-même a un mandat d’arrêt.
3. Mali-Info :
Justement, Baidy Dramé affirme avoir fait un pourvoi devant la Cour suprême, ce qui rendrait ce mandat d’arrêt suspensif. Il ajoute que le jugement de la Commune III n’a rien à voir avec la présidence du CSDM, ni avec le fameux récépissé — le « vrai-faux » que vous auriez gardé caché de 2018 à 2025.
En France, la justice a même précisé que le logo appartient au CSDM, et non à vous personnellement. D’ailleurs, le CSDM-France est aujourd’hui dirigé par Niouma Cissoko Secrétaire Général du bureau International du CSDM dirigé par Mr Dramé Baidy , Niouma est membre de l’AIGE, représentant la diaspora malienne de France.
Haïdara :
Ah ça, c’est la meilleure ! J’ai mis deux millions d’euros dans le CSDM. Vous savez bien que Baidy n’a pas les moyens de me « reprendre » ce que j’ai créé. Le CSDM, c’est mon bébé, né dans mon salon !
4. Mali-Info :
Monsieur Haïdara, pourquoi incriminez-vous le ministre Mossa Ag Attaher et M. Habib Sylla, alors qu’ils semblent n’avoir aucun lien avec ce conflit qui dure depuis 2018 ?
D’après nos informations, le premier arrêt de la Cour suprême date du 13 juillet 2023, tandis que le ministre Ag Attaher n’a été nommé que le 1er juillet 2023 — soit douze jours avant. N’est-ce pas grave de lancer des accusations aussi lourdes contre un membre du gouvernement ?
Haïdara :
(Rires) Je ne les incrimine pas, je les éclaire ! Je suis une lumière politique, on me confond souvent avec un projecteur.
5-Mali-Info :
Mohamed Chérif Haïdara, selon certaines sources, plusieurs plaintes auraient été déposées contre vous… on parle même de huit ! Qu’en est-il exactement ?
Haïdara :
(Rires) Huit ? Non, il y en a quinze ! Mais tout ça, ce n’est pas grave. En Guinée, je me considère comme un réfugié politique.
Rappelez-vous : c’est moi qui ai mis en place le M5-RFP, c’est moi qui ai joué les médiateurs avec la CEDEAO pendant le régime IBK.
Grâce à mon carnet d’adresses, le Mali a échappé aux sanctions, et aujourd’hui, il y a même l’A
Mohamed Cherif Dicko
Mali-Info