
Fin du suspens. À 24 heures de l’ouverture du 31e Sommet de la Ligue arabe prévu du 1er au 2 novembre à Alger, le Roi Mohammed du Maroc IV a tranché quant à sa participation à cet événement qui devra réunir les chefs d’État et souverains des différents pays arabes.
Alors que les yeux sont braqués depuis quelques jours sur la capitale algérienne, beaucoup d’observateurs se demandent si le roi Mohammed VI du Maroc sera présent personnellement au 31e Sommet de la Ligue arabe à Alger ou s’il pensera déléguer un responsable subalterne. Les informations qui circulent à ce sujet changent d’une source à une autre et il semblerait que le souverain marocain ait définitivement tranché sur la question à quelques heures de l’ouverture des travaux de ce Sommet.
Mohammed VI invité en Algérie
En dépit de la crise diplomatique entre les deux pays depuis l’été 2021, le gouvernement algérien a décidé d’envoyer son ministre de la Justice à Rabat pour remettre l’invitation officielle au roi Mohammed VI pour participer au Sommet arabe d’Alger. Une procédure protocolaire que l’Algérie a dû respecter comme elle l’avait fait avec l’ensemble des États membres de la Ligue arabe.
Pour de nombreux observateurs, l’invitation par l’Algérie du roi Mohamed IV serait un signe annonciateur d’un réchauffement des relations entre les deux pays voisins. D’ailleurs, le magazine Jeune Afrique a révélé en septembre dernier que c’est le souverain marocain en personne qui va représenter la délégation de son pays lors du Sommet d’Alger[1]. La même source avait même affirmé que le roi du Maroc aurait entrepris des démarches pour inciter les chefs d’État des autres pays arabes à participer à « un très haut niveau » au sommet d’Alger
Le prince héritier de l’Arabie Saoudite et le roi de la Jordanie n’assisteront pas au Sommet de la Ligue arabe à Alger
Entre-temps, beaucoup de choses ont évolué et certains souverains et chefs d’État ont décidé de ne pas participer au prochain conclave, pour différentes raisons. C’est le cas de Mohammed ben Salmane, prince héritier d’Arabie saoudite, qui avait informé en personne le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune de son absence au Sommet d’Alger pour des « raisons de santé ».
Le Roi Mohamed VI renonce à son voyage à Alger
References