Alors que « la situation est en train d’échapper à tout contrôle » au Mali, selon un porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Alger et Bamako ont réaffirmé, jeudi 27 avril, leur volonté de mettre en œuvre l’accord signé entre les anciens rebelles touaregs et le gouvernement malien en 2015.
« Nous avons examiné de manière très précise, très rigoureuse, les conditions à réunir pour parvenir à une relance effective et productive à travers un processus politique qui serait mis à l’abri des turbulences conjoncturelles », a déclaré Ahmed Attaf à l’issue de sa visite à Bamako. Mercredi, le ministre algérien des Affaires étrangères a rencontré le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, selon un communiqué de la présidence malienne, et souligné une convergence de vues autour des méthodes, des démarches et des objectifs des deux pays.
« Ils doivent arrêter de s’enfoncer dans le déni de la réalité, reconnaître que la situation est en train d’échapper à tout contrôle, a déclaré mercredi un porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Ag Mohamed Almou. La CMA ne sera jamais comptable ni complice d’une mise en œuvre sélective des dispositions de l’accord prônée par certains et encouragée par le silence complice de la médiation. »
(Avec AFP)