Dans un communiqué auquel le quotidien Le Pays a eu accès, le producteur de l’artiste malien, Sidiki Diabaté, décide de porter plainte contre son client et son père pour escroquerie. La production de Keyzyt a rendu public, le lundi 16 juillet dernier, un communiqué dans lequel il affiche son intention de porter plainte contre Toumani Diabaté et Sidiki Diabaté. Le motif de la plainte, «les faits d’escroquerie, les menaces sur les personnes, les injures, les faits d’intimidation, les faux et l’usage de faux. »
Bien que regrettant l’acte qui est sur le point de poser, la maison de production qui a jamais eu le manque de professionnalisme dans son travail et surtout d’accompagnement d’artistes comme Sidiki Diabaté dont le talent est hors du commun, Keyzyt et Ses filiales disent ne plus avoir d’autres options. Elle rassurent que le problème réside essentiellement dans l’entourage de l’artiste. Un entourage caractéristique par l’avidité et le manque de professionnalisme. «Toute initiative de développement sabotée en dépit des contrats signés et du paiement de toutes les avances demandées» , all -on dans le communiqué.
Keyzyt voit insupportable la charge s’il faut lutter contre non seulement les « erreurs stratégiques », mais également contre ceux de la communication et les nombreuses demandes d’argent de la famille et de l’entourage du jeune artiste.
Ce qui écoure encore la maison de production, c’est la tricherie de l’artiste en complicité avec Toumani Diabaté: «Sidick Diabaté convolait déjà, sous les ordres de Toumani Diabaté, signature d’autres contrats et d’encaissement de sommes d’argent conséquente, manquant alors de manière inopinée à toutes ses obligations contractuelles », lit-on dans le communiqué.
À travers ce même communiqué, il est indiqué que cette escroquerie ne constitue pas une première venue de cet artiste. D’autres producteurs ont également fait ce genre de pratique de Sidiki Diabaté. En conséquence, la maison de disque demande le paiement de 2,6 milliards de FCFA comme frais des préjugés portés à l’encontre de leur crédibilité.
Dans ce communiqué signé par Moussa Wagué, fondateur de Keyzyt, la maison de production se dit rassurante que «cette affaire devant la justice et [que] nous verrons qui a raison» , voiture, dit-elle, «[…] La ligne a été franchi, je suis en train de faire plusieurs semaines de travail, il m’a fait subir des compressions, de me faire arrêter et de me faire placer en garde à vue que ce soit à la descente d’un avion, en circulant dans la ville de Bamako ou encore en moi menaçant de la privation de mes libertés fondamentales ».
Dans l’esprit de Keyzyt, M. Toumani Diabaté est en train d’utiliser tous les moyens pour détourner son fils de sa maison de production. Avant de finir, le communiqué rappelle: «On ne s’improvise pas manager tout comme on ne s’improvise pas producteur.» La maison de production souhaite que son client trouve rapidement raison d’éviter tous ces protocoles judiciaires entre eux.