Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI, le président français Emmanuel Macron dit considérer que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
« Cette annonce de la République française, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, constitue une évolution importante et significative en soutien à la souveraineté marocaine sur le Sahara », s’est réjoui le Cabinet royal marocain, dans un communiqué.
Dans les jours qui ont précédé la publication de la lettre, l’Algérie, et le Front Polisario se sont opposés de manière préventive à cette décision.
Lundi, Mohamed Sidati, membre du Polisario, a accusé la France d’agir en contradiction avec le droit international et de soutenir l’expansionnisme du Maroc, dont l’influence diminue dans toute l’Afrique. En réaction, Alger qui soutient les indépendantistes sahraouis a annoncé ce mardi, le « retrait immédiat » de son ambassadeur en France.
Son gouvernement dénonce « des puissances coloniales, anciennes et nouvelles » faisant allusion à la France et au Maroc.
Colonie espagnole jusqu’en 1976, le Sahara occidental est le seul territoire africain dont le statut n’est toujours pas réglé.
Ce territoire, considéré comme non autonome par les Nations Unies, est revendiqué à la fois par le Maroc et par le Front Polisario, un groupe armé dirigeant la République arabe sahraouie démocratique, un pays non reconnu.