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Poutine, Goïta, Doumbouya… L’offensive diplomatique d’Embaló

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Le président bissau-guinéen va s’entretenir avec ses homologues russe et ukrainien après avoir organisé un sommet extraordinaire de la Cedeao en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Le président bissau-guinéen va s’entretenir avec ses homologues russe et ukrainien après avoir organisé un sommet extraordinaire de la Cedeao en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.

Alors qu’il avait envisagé de se rendre à Moscou puis à Kiev fin août en compagnie de son homologue sénégalais, Macky Sall, c’est finalement seul que le chef de l’État bissau-guinéen et président en exercice de la Cedeao, Umaro Sissoco Embaló, est attendu dans la capitale russe, le 27 septembre. Une visite à Vladimir Poutine est à son agenda. Elle sera suivie d’une rencontre à Kiev avec Volodymyr Zelensky. Ils aborderont à cette occasion la question du déficit de livraison de céréales ukrainiennes à l’Afrique.

Les dossiers malien et guinéen
Au 8 septembre, sur les 105 navires céréaliers partis du port d’Odessa, quatre seulement avaient pour destination principale un port d’Afrique subsaharienne et aucun n’a levé l’ancre en direction de l’Afrique centrale ou de l’Afrique de l’Ouest. Initialement prévue le 21 septembre, l’étape moscovite a été repoussée de six jours à la demande d’Umaro Sissoco Embaló.

Motif : le Bissau-Guinéen, après une visite d’État à Cuba, se rendra pour une semaine à New York, où il compte organiser un sommet extraordinaire de la Cedeao en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, qui s’ouvre le 13 septembre. Deux dossiers seront sur la table de cette réunion entre les chefs d’État concernés présents à New York : le Mali et la Guinée. « Dans l’un et l’autre cas, pour l’instant, la tendance est au retour de sanctions fortes », confie un initié.

« La quasi-totalité des chefs d’État considère qu’à la différence du Burkinabè Paul-Henri Sandaogo Damiba, les militaires au pouvoir à Bamako et à Conakry les ont suffisamment menés en bateau. Certains vont jusqu’à souhaiter que soit agitée la menace d’un dépôt de plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis contre des populations civiles, notamment au Mali. »

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