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Sénégal : le président Faye annonce la dissolution de l’Assemblée nationale, élections législatives le 17 novembre

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Cette dissolution vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, où continue à dominer le camp de l’ancien président Macky Sall, lui était hostile.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars sur la promesse d’un changement profond, a annoncé jeudi dissoudre l’Assemblée nationale et fixer des élections législatives le dimanche 17 novembre 2024, dans une adresse à la nation.
Sénégal : des attentes aux défis, portrait de Bassirou Diomaye Faye, le « petit berger » qui a conquis le pays
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De son village reculé au sommet de l’État, Bassirou Diomaye Faye incarne l’ascension éclair d’un homme élu président du Sénégal sur la promesse d’un changement radical et sous l’impulsion d’un mentor charismatique.

« Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat », a déclaré à la télévision nationale le chef de l’État de 44 ans.

« Dérapages cachés »

Selon lui, les blocages des derniers jours à l’Assemblée l’ont convaincu que « le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire […] était une illusion ». « Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du Projet sur la base duquel j’ai été élu », a-t-il affirmé.Présidentielle au Sénégal : à Bordeaux, « la diaspora a toujours été présente dans la politique sénégalaise »

Alors que les deux principaux candidats à l’élection présidentielle disposent d’un coordinateur dans la région, les électeurs bordelais votent traditionnellement pour l’opposition.

Le président Faye a par ailleurs mis en cause la gestion des finances publiques de son prédécesseur Macky Sall. Citant un audit soumis à la Cour des comptes, il a dénoncé « des dérapages volontairement cachés », « avec une évolution incontrôlée de la masse salariale, de la dette et des intérêts de la dette, une non-maîtrise des subventions et un dérapage dans les tirages sur ressources extérieures ». Il a promis que le rapport approuvé par la Cour des comptes serait publié.

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