PolitiqueMonde

Sommet de l’Union africaine: quels résultats attendre de la plénière ?

Les chefs d’État africains poursuivent leurs travaux, ce dimanche 19 février, au deuxième jour du sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Éthiopie. La plénière se déroule à huis clos.

0
(0)

Les chefs d’État devraient notamment se prononcer, dans leurs conclusions, sur la situation en Libye. Le Président congolais Denis-Sassou Nguesso qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays, a présenté son rapport devant ses pairs, en fin de matinée. Selon nos informations, le principe de l’organisation d’une conférence de réconciliation nationale inclusive a été soumis au vote et adopté, ce dimanche matin.

Une décision pourrait aussi être prise concernant la participation de l’Union africaine au financement des opérations de maintien de la paix sur le continent, la lutte contre les violences armées et le terrorisme dans le Sahel étant un des thèmes majeurs du sommet.

Une position de l’Union africaine est également attendue sur le dossier sensible de l’est de la RDC et du différent Kinshasa et Kigali. Selon nos informations, le président Tshisekedi a eu des mots très durs et virulents vis-à-vis de son voisin rwandais ainsi que du positionnement de l’UA sur ce dossier, lors de la réunion du Conseil paix et sécurité, vendredi 17 février.https://www.laprovence.com/media/afp/1a9022fa59a27c422721480079b4946bf36ee0c6.jpg

Conclusions du mini-sommet EAC-Angola

Les conclusions du mini-sommet réunissant les pays de la Communauté est-africaine (EAC) et l’Angola qui s’est tenu vendredi matin, ont été rendues dans la matinée de ce dimanche 19 février.

Dans ce document, les chefs d’Etat réaffirment la nécessité d’une « cessation des hostilités » et en particulier des « attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco ».

S’agissant du calendrier, ils renvoient aux décisions prises le 9 février par les chefs d’État-major à Nairobi. Les précédents calendriers n’ayant pas été respectés, les chefs d’État se sont « engagés », cette fois, à « mettre en place dans les plus brefs délais » un mécanisme de « suivi » de la mise en œuvre du « retrait du M23 », sous la houlette du président burundais, Évariste Ndayishimiye.

Le communiqué acte également « le déploiement complet » de la force régionale de la communauté est-africaine ainsi que la « mise en œuvre rapide de son mandat, conformément aux décisions des différents mini-sommets ». Kinshasa reproche à cette Force de ne pas faire usage de la force pour chasser le M23 des zones occupées.

Le document prévoit aussi « le cantonnent et le désarmement du M23 sur le territoire congolais »

Les chefs d’État « y réitèrent enfin la nécessité de promouvoir le dialogue politique et diplomatique » pour trouver « une solution durable à la crise »

Cet article vous a-t-il été utile ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page