SociétéCommunautéMonde

Sudan Archives, violoniste afro-américaine passionnée

0
(0)

Sudan Archives, 29 ans, est une violoniste avant-gardiste américaine qui explore les traditions des cordes non-occidentale. Brittney Denise Parks de son vrai nom, est aussi connue pour ses mélodies pop et R&B non conventionnelles ainsi que son rap inspiré par son collaborateur et petit ami, le rappeur Nocando.

C’est très jeune qu’elle a appris le violon toute seule dans l’Ohio.

« Contrairement a pas mal de monde; Je n’ai pas commencé par le violon de musique classique, mais par le fiddle qui est plus populaire. Il y avait un programme parascolaire appelé Fiddle Club qui nous a permis d’étudier la musique irlandaise en majorité puis d’autres styles. Mais quand j’ai changé d’école, il n’y avait pas programme de ce genre ni d’orchestre dans mon nouvel établissement. J’ai donc continué a progresser en apprenant à jouer à l’église et à l’oreille. Puisque je n’avais pas vraiment suivi de formation poussée je n’avais pas les compétences nécessaires pour poursuivre dans cette voie à l’université ou dans de grandes écoles. J’ai alors commencé à incorporer la musique électro au violon. Peu de temps après avoir commencé à faire du violon électrique, j’avais donc acheté mon 1er violon électrique, je l’ai branché sur des pédales pour guitare et j’ai commencé à produire des sons étranges et à faire de la musique quoi‘’, raconte Sudan Archives.

Son style est un mélange de genres, du « punk doux », selon son expression. En 2022 elle sort « Natural Brown Prom Queen » album dont le titre ‘’ Home Maker’’ figure sur la liste des musiques préférées de Barak Obama pour 2022. Adepte du métissage, elle explore d’autres univers du violon, son instrument de chevet.

« Beaucoup de cours de violon sont dispensés dans les écoles. Je pense qu’il y a partout une vision très occidentale du violon. pourtant cet instrument est présent dans bien d’autres cultures. Pour une raison ou une autre, quand on pense au violon, on pense à l’orchestre classique. J’étais récemment à Istanbul et j’ai acheté un des premiers violons traditionnels turc. Quand j’étais au Ghana, j’ai acheté un violon Hausa. Mon objectif est en quelque sorte de montrer les racines noires du violon, parce que parce que ces peuples ont leur propre culture; tout comme les Turcs quand ils jouent de leur violon, ou les tchèques. », explique l’artiste.

Une soif de découverte qui a permis à l’artiste d’aller à la rencontre des violonistes soudanais et de la musique africaine.

Cet article vous a-t-il été utile ?

Cliquez sur une étoile pour la noter !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Bouton retour en haut de la page